La valeur verteest devenue une caractéristique actuelle des différents compartiments du marché immobilier. A travers l’évolution de la réglementation issue du Grenelle II de l’environnement, la segmentation entre les immeubles faiblement performants sur le plan énergétique et les immeubles hautement efficients, se renforce.
L’orientation des marchés résidentiels et tertiaires tend à intégrer les effets de l’augmentation du coût de l’énergie.La récente Loi deTransition énergétiqueet lePlan Bâtiment Durableamplifient cette tendance de fond quand de nouvelles échéances décennales apparaissent pour la rénovation énergétique du parc ancien. Le comportement des acquéreurs le démontre. Le compte à rebours de l’immobilier a réellement commencé…
Pour le marché résidentiel, en France, il n’existait pas jusqu’à présent d’étude permettant de donner un ordre de grandeur de la valeur verte des logements. L’exploitation des bases de données notariales a permis à l’association DYNAMIC, avec l’appui du ministère de l’Egalité des territoires et du Logement, de chiffrer l’impact de l’étiquette « énergie » sur le prix de vente des logements.
Première étude publiée en novembre 2013 basée sur les ventes d’appartements et maisons anciennes de 2010 à 2011
Répartition des étiquettes énergie des logements par zone climatique
Effet relatif de l’étiquette « énergie » sur le prix des maisons. Elle met en évidence des écarts qui approchent 30% de moins-value (classe « G ») ou de plus-value (classes « AB »).